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lui murmura gaîment : « Vous voyez bien, mon cher maître, que vous ne vous étiez pas trompé… »

Catulle Mendès devait écrire la préface des Affranchis. Et puis il est mort… Et, à défaut de Mendès, l’auteur m’a demandé de présenter sa pièce au public. Outre que c’est fort inutile, c’est là faire beaucoup trop d’honneur à un poète qui n’a aucune compétence en matière dramatique. J’ignore ce que valent les Affranchis au point de vue du théâtre. Mais ce que je sais bien, c’est que cette pièce lue et relue m’a fort ému par moments, et toujours intéressé, agité, troublé, qu’elle m’a fait réfléchir pendant et après. Et je dis hardiment à tous ceux qui aiment les idées et les œuvres : « Il faut la lire. »

Dois-je raconter le sujet de la pièce ? Je ne sais rien de plus ingrat que cette