Page:Leneru - Les Affranchis.djvu/105

Cette page a été validée par deux contributeurs.
ACTE 2, SCÈNE 2

Mme  Spire.

Pourquoi regrettez-vous ça ?

Philippe.

Vous admirant un peu moins, je vous aurais sans doute aimée. Si vous aviez été seulement belle ou seulement coquette, rien ne m’eût effrayé. Mais toujours vous avez été magnifique. À huit ans vous comptiez déjà parmi les choses très belles et qu’on ne touche pas. L’élégance fut chez vous comme une religion de soi, la conscience parfaite de ce que vous valiez. Vous a-t-on jamais fait la cour ?

Mme  Spire, riant.

Mais, du moins, il m’a semblé.