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LES AFFRANCHIS

voyais à ton sourire que tu ne t’ennuyais même pas. Tu étais la femme exquise et je t’en bénissais. Pourquoi déroges-tu maintenant ? Mon cerveau fonctionne depuis treize ans, sans qu’il t’ait jamais troublée. Que réclames-tu de lui aujourd’hui, quel devoir conjugal ? Ou quelle infidélité lui reprocherais-tu ?

Marthe.

Tu déplaces adroitement la question.

Philippe.

En admettant, ma pauvre amie, comme tu voudrais m’en persuader, que je subisse une influence à mon insu, croirais-tu par hasard t’y prendre adroitement ? Tu te forges des rivalités et des guerres ; eh bien, lutte ! Au lieu de cela, espion qui se fourvoie, tu m’apportes des renseignements ! Je finirais par