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la triomphatrice

Denise.

Je préfère les lettres.

Claude.

Flahaut, c’est l’expiation !

Flahaut.

Eh bien, mademoiselle Denise, montrez-le moi, à moi, ce que vous faites. Je vous conseillerai.

Denise.

Vous feriez cela ?

Flahaut.

Après tout, vous êtes la fille de mon maître, je ne vois pas pourquoi vous n’auriez pas de talent.

Claude, remettant le manuscrit à sa fille.

Tu es bien décidée à le lui donner ?

Denise, avec défi et solennité.

J’aurai confiance en lui comme en vous, maman.

Claude, contente.

Ah ! Flahaut, Flahaut… épluchez-le lui, son roman, et tâchez d’en faire quelque chose… Tenez, passez dans le salon, tous les deux, et laissez-moi travailler.

Denise, sortant avec le jeune homme.

Monsieur Flahaut, vous allez voir, c’est un essai d’étude psychologique.

(Claude les suit affectueusement du regard et rit doucement en se frottant les mains. Elle se met au travail quand la porte s’ouvre.)