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la triomphatrice


Scène 5

Claude, Flahaut, Denise.
Denise.

Oh ! maman, je vous croyais toujours seule.

Claude.

C’est Jean Flahaut, tu peux entrer.

Denise.

Je ne le reconnaissais pas. (À Flahaut.) Bonjour, monsieur Flahaut, quand direz-vous à maman de me faire lire votre livre ?

Flahaut.

Pourquoi désirez-vous ça, mademoiselle ?

Denise.

J’en meurs d’envie ! Et puis si on ne lisait pas les livres de ses amis…

Flahaut.

Rien n’est moins nécessaire, je vous assure.

Claude, bourrue.

Ça n’est pas fait pour toi. Tu n’y comprendrais rien.

Denise.

Vous dites toujours la même chose, même à propos des vôtres. (À Flahaut.) Vous n’imaginez pas à quel point, dans cette maison, l’éducation est rétrograde. Croiriez-vous que je n’ai rien lu de maman ?

Flahaut.

Je vous prêterai ses livres.

Claude, riant.

Si vous le prenez sous votre responsabilité.