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Cette union n’en eut pas moins de très beaux résultats :

Deux bijoux d’enfants, de vrais chérubins.

A la fin de la première année, un garçon, que la mère nomma Georges.

La seconde année, une ravissante petite fille, baptisée du nom de Berthe.

Le garçon ressemblait, à s’y méprendre, au Georges tant pleuré, le premier mari.

La fillette était créée à l’image de son père, Henri Paulet.

Bien qu’aimant les deux à la fois, la mère adorait le garçon, le père idolâtrait la fille.

Les nouveaux époux vivaient presque toute l’année à Bordeaux, où ils s’étaient définitivement