Page:Lemonnier - Noëls flamands, 1887.djvu/26

Cette page a été validée par deux contributeurs.


UN MOT


Nous connaissons aussi peu la littérature de la Belgique, notre voisine, que celles de la Grèce ou du Portugal, et ce n’est certes pas peu dire !

Un écrivain belge ne nous intéresse que lorsqu’un succès éclatant l’a sacré parisien. Alors, parfois, notre public lettré se passionne pour lui et cette passion cherche à s’assouvir en fouillant dans le passé de l’écrivain.

C’est ainsi que peu après la publication du Mâle que j’avais lu avec une admiration enthousiaste pour cette belle langue si dix-neuvième siècle par ses néologismes et sa pure correction, j’entrevis l’auteur des Noëls flamands dans une reproduction de Fleur de Blé (Bloementje) que fit alors la Revue littéraire et artistique.