Et un Zedlitz nouveau entendra dans l’air la trompette des vengeances éternelles.
Un gros nuage passa devant la lune : la nuit se refit.
De longs gémissements emplissaient les arbres ; quand le vent venait du large, on eût dit des lamentations d’agonisants.
Une certaine inquiétude commençait à nous gagner.
Nous avions été avertis que les portes de Sedan se fermaient à sept heures, et nous nous étions si bien attardés que la demie après l’heure venait de sonner.
Comment faire ? Nous étions trempés et il nous était à peu près impossible de camper en plein air. La pluie, d’ailleurs, avait recommencé, et la faim, longtemps oubliée, tiraillait nos estomacs.
Tout à coup un pas régulier de chevaux martela la chaussée.
Passé sept heures, on arrêtait les gens sur les routes : c’était le signal de la retraite pour tout le monde.
Il est certain que nous allions être embarrassés pour justifier à cette heure avancée notre