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leva les yeux et aperçut les Baraque ramassant des branches à la lisière d’un bois.

— Salut, dit-il. Savez-vous la nouvelle ?

— Non.

— Zacht, le garçon meunier, a été assassiné.

Ils firent tous les deux un sursaut, poussèrent un hou ! comme un homme frappé d’un coup de hache.

— C’était un peu votre parent, reprit le fermier, mettant leur mouvement sur le compte de la surprise.

— Qui ? lui ?

— Oui.

Ils le regardaient, les yeux dilatés, se demandant ce qui allait advenir. C’était la première voix d’homme qui leur parlait de leur crime. Il reprit :

— On lui aura volé son argent,