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Des pâleurs passèrent dans le ciel, et petit à petit le jour remplit les ramures des arbres. Les coqs chantaient, les oiseaux gazouillaient, il y eut un bruit de réveil confus dans toute la campagne.
Et tout à coup ils virent un voisin, arrêté, qui les regardait.
— Est-ce qu’il y a un mort à la maison qu’on est à la besogne si matin ? dit le voisin.
Ce fut un moment de stupeur. Pourquoi cet homme parlait-il de mort ? Et Balt, accroupi sur sa bêche, leva vers lui sa tête farouche ; mais le voisin était inoffensif, sans malice.
— Bon ! bon ! dit Balt, on sait ce qu’on fait.
— Bien sûr, fit l’autre.
Et il partit en sifflotant.
La pesanteur des terres avait entraîné le mort ; cette fois, il était