Cette page a été validée par deux contributeurs.
s’étaient pas parlé depuis le crime, et chacun évitait le regard de l’autre.
Après le repas, il y eut un silence dans la chambre. Ils s’étaient mis dans l’âtre, et tous deux songeaient, les yeux fixés sur le feu.
Le chien hurla. Ils se regardèrent, et les yeux de Balt remontèrent jusqu’à l’horloge, attirés vers l’heure qui sonnait.
— La demie après neuf, dit-il.
Et ils se souvinrent que l’horloge avait sonné la même heure, l’avant-veille, au milieu de l’horreur de la chambre ; et le chien hurlait pareillement.
— Oui, fit Bast, en enfonçant sa tête dans ses épaules.
Balt se leva, et, ouvrant à demi la porte, commanda au chien de se taire. Mais la bête n’était pas à sa niche. Une peur les prit. Ils couru-