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naient ; ils vendaient chaque année leurs pommes de terre, leur froment, leur avoine, une vache, un ou deux porcs ; et le produit grossissait l’épargne ancienne, dans des cachettes.

Des paysans affirmaient qu’ils auraient pu tenir une ferme, louer des domestiques, se payer un ménage, prendre leurs aises sans se gêner. Au lieu de cela, ils vivaient dans la misère, la crasse, une puanteur de vieilles gens, comme des loups dans leurs tanières.