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trente-sept ; et tous trois vivaient ensemble, célibataires, ne s’étant jamais quittés.

Balt et Bast étaient maigres comme des clous, le premier, large d’épaules, nerveux, les mains énormes, le second, planté sur des jambes fluettes, voûté, marchant par saccades, chauve. Et Nol avait la tête et les jambes enflées démesurément, à cause de l’humidité de la maison.

Balt était emporté, violent, d’une sauvagesse exaspérée, tendu comme une arbalète ; Bast, au contraire, était farouche, sournois, chien-couchant, pliant devant les gens et se redressant derrière eux, d’une lâcheté basse. Il était pris d’accès de toux interminables, qui le mettaient en sueur et l’obligeaient à se retenir aux meubles, aux haies, la face convulsée, les pommettes en sang.

Il avait les yeux d’un bleu mala-