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huttes à porcs, le hangar et l’écurie. À l’angle de la maison et du chemin, s’étalait la mare aux fumiers.

Il y avait à l’habitation deux portes et trois fenêtres, celles-ci bouchées de planchettes de bois et de papier collé, en guise de vitres, avec des morceaux de volets délabrés pour chacune. Une des deux portes ouvrait sur une chambre pavée de briques, à haute cheminée à manteau, le plafond coupé de travées ; et de cette chambre on passait dans une autre où couchaient deux des Baraque. L’autre porte était celle de la grange.

La maison était vieille, ayant été bâtie par le père Baraque deux ans avant sa mort, et ses fils avaient continué à l’habiter, la laissant se détériorer un peu plus chaque année. Depuis huit ans environ, les murs n’avaient plus été blanchis ni au