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T’aurais tout, la terre et l’argent, mon cœur.
Il regardait le feu, muet, et elle reprit :
— C’est lui qui est allé trouver le curé. Lui qui t’a versé du poison ce matin ; il recommencera demain et les jours suivants.
Elle le fit coucher à côté d’elle dans le lit, et constamment lui reparlait de son frère, l’amollissant, l’habituant au crime.
Cela dura une semaine.
Un soir, il entra ; il paraissait troublé, et dit :
— C’est cette nuit qu’on coupe la tête à l’homme qui a tué son père. Je pars.
Elle voulut le dissuader, craignant que ce spectacle ne le rendît lâche au bon moment ; mais il secouait la tête, disait non ; quelque chose l’attirait invinciblement ; alors