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— Mes affaires ne regardent que moi, répondit Balt ; je la prendrai pour femme, s’il me plaît.
Bast comprit qu’elle le tenait, que cette femme entrerait un jour ou l’autre dans la maison.
— Eh bien ! dit-il, je me pendrai à une poutre du grenier.
L’autre se mit à rire.
— Je raconterai dans les cabarets que vous me menacez de mort, reprit Bast.
Balt remua les épaules avec dédain.
Et de nouveau Bast reprit :
— On saura qui a fait l’affaire à Hein.
Balt demeura un moment muet, puis répondit :
— Le curé avait raison : je quitterai Tonia.
Ses yeux avaient un regard mauvais, de côté, le regard du chien qui