Page:Lemonnier - Le Mort, 1882.djvu/143

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— De fameux poiriers, M. le curé ! Je n’en ai jamais vu de plus beaux !

— Ni de meilleurs, fit le digne homme, satisfait.

Et comme ils étaient à ce moment près de la porte du jardin, le curé l’ouvrit, disant :

— Comptez sur moi.

Le lendemain, en effet, vers le midi, on le vit descendre le chemin qui menait chez les Baraque. Il appuyait fortement sur son cornouiller noueux ses mains gantées de grosse laine écrue, et de ses souliers sortait la bordure d’une paire de chaussons de flanelle. Il frappa, criant d’une voix forte :

— Y a-t-il quelqu’un ?

En même temps, il poussa la porte avec autorité, faisant lever les deux Baraque, accroupis devant du bois qu’ils fendaient. Bast avança une