Page:Lemonnier - Le Mort, 1882.djvu/142

Cette page a été validée par deux contributeurs.

vivre, laisser de quoi pour des messes après soi… Eh bien ! du train que ça va, n’y aura plus même une messe à espérer pour quand je n’y serai plus ; tout notre pauvre argent passe à cette…

— Bon… Et que faudrait-il faire ?

Il prit sa voix la plus douce, haussa légèrement les épaules :

— Faudrait peut-être bien, M. le curé, que vous lui parliez du danger que court son âme… Je ne sais pas, moi.

Le curé réfléchit un instant, son menton dans sa main, toussa, remit d’aplomb sa coiffure, et finit par dire :

— J’irai, je parlerai… Vous avez bien fait de venir.

Bast rentra la tête dans ses épaules, avec humilité, et, tout à coup, félicita le curé sur son jardin :