à travers les volets clos, et la veuve alla voir sur le pas de la porte si le monde ne revenait pas encore. Ensuite, elle fut prise d’un besoin de prier, et elle s’aplatit sur le lit du mort, tout de son long, embrassant le creux formé par le cadavre et marmottant des pater.
Une voisine poussa la porte ; tout était fini ; on l’avait descendu en terre ; et subitement la Tonia se calma, n’y pensa plus.
Balt partit, ayant un marché à conclure dans le village.
La commère, alors, s’allongea devant le feu. Les enfants étaient demeurés au cimetière, s’amusant des pelletées que le fossoyeur jetait sur la bière et regardant s’enfouir à mesure leur père, sans rien comprendre. Et la Tonia s’enfonça dans une rêverie profonde.
Elle en avait assez de la misère,