Page:Lemonnier - Le Bon Amour, 1900.djvu/37

Cette page a été validée par deux contributeurs.


III


Je prenais tous les ans, vers le commencement de septembre, un congé de près d’un mois. Un jeune médecin pendant ce temps me remplaçait.

Je ne sais quel scrupule délicat me dissuada, cette année-là, de séjourner, comme j’en avais l’habitude, au bord de la mer. Fréda et moi y avions passé des heures absolues : les choses irréparables ne s’étaient pas encore accomplies ; elle aimait la beauté solennelle des eaux plus que la montagne et la plaine. Cependant, comme à l’approche de notre courte séparation,