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et qui se dérobent ensuite aux mains.

Fréda et moi n’ignorions plus que les seules lois éternelles sont aux mains de la nature. Elles nous avaient séparés dans un âge de notre vie où nous ne pouvions nous comprendre et ensuite elles nous avaient rendus l’un à l’autre comme si tout le reste n’avait été qu’une épreuve par laquelle il nous avait fallu passer pour nous mériter.

Cependant nous étions allés vers les mêmes hommes qui nous avaient unis et nous leur avions demandé de briser notre union. Leur sagesse ne nous avait pas dit : « Prenez garde que le pouvoir qui nous fut conféré n’est qu’une allégorie des forces que vous portez en vous et qui vous sont ignorées. Nous ne