Page:Lemonnier - Le Bon Amour, 1900.djvu/149

Cette page a été validée par deux contributeurs.


XIII


Fréda arrivait donc à présent les jours où moi-même je ne venais pas ; et encore une fois le monde sembla s’être interposé entre nous. Toute notre vie était pleine de sa présence : il avait apparu à toutes les dates de notre joie et de notre douleur ; et il nous avait mis la main dans la main, et ensuite il avait désuni nos mains.

Je cessai de voir ma noble Fréda ; je demeurai un long temps sans que ce bonheur me fût rendu ; mais je savais qu’elle venait là comme moi-même et cette maison