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des parts d’elle saignantes et heureuses.
Qu’importait, en effet, le monde qui n’est qu’une des formes fugitives du temps, à deux êtres qui avaient échangé l’éternité ! Notre conscience ne nous avertissait-elle pas que nous nous étions mérités par d’infinies souffrances en consentant aux pierres et aux ronces d’un calvaire plus rude que tous les autres ? Je compris que la sûre retraite de laquelle elle me parlait était la dignité et la beauté de notre vie nouvelle : elle ressemblait à une île élevée au-dessus des eaux, une île faite d’îlots autrefois séparés et vers qui ne va plus aucun chemin du monde.
Ô chère femme, ne cessais-je de me répéter, martyre volontaire de la loi de renoncement et d’amour,