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XII

En 1878, un bibliophile parisien, M. Noilly, avait eu la pensée de lui demander un ensemble de compositions d’après un plan fixé par lui-même. Cette fois, il s’agissait vraiment d’un long travail : celui-ci comportait cent dessins. Il en résulta une collaboration où M. Noilly lui communiquait ses idées, où l’artiste à mesure les réalisait sur le papier. On eut ainsi cette comédie au crayon qui est le Théâtre des Cent croquis. C’est la veine heureuse d’un inventeur qui s’amuse encore et fait l’école buissonnière en attendant de donner sa mesure entière. Tout y atteste de la grâce, de l’esprit et un art de composer