eorges Gourdon, né le 22 avril 1852 à Surgères
(Charente-Inférieure), a publié deux recueils de poésies : Les
Pervenches (1879) et Les Villageoises (1887).
On trouve dans le premier de ces livres un vif sentiment du paysage, une grande sincérité d’impression et d’accent vraiment naturel d’une fraîche émotion.
À propos des Villageoises M. Sully Prudhomme a écrit : « Une inspiration saine et familière sans vulgarité ; une gaité toujours compatible avec la tendresse ; de l’élévation et une facture aisée du vers, telles sont les qualités qui distinguent cet ouvrage . »
La poésie de M. Georges Gourdon est, en effet, naïve et primesautière, mais elle est aussi lyrique. Il prépare un troisième recueil, Le Sang de France, qui contient plusieurs odes, entre autres, Le Drapeau, que nous reproduisons plus loin, et il vient d’achever un drame en vers : Guillaume d’Orange.
Les œuvres poétiques de M. Georges Gourdon ont été éditées par
Albert Savine.
l est des femmes que l’on aime
Dès le premier jour qu’on les voit ;
Rien chez elles, rien qui ne soit
Élégance et grâce suprême !