famille, quelques scènes de l’antiquité, les jeux de la fantaisie et jusqu’aux discrètes émotions du patriotisme. »
Les poésies de M. Macaigne ont été éditées par A. Lemerre.
erdu dans la forêt superbe,
Ce hameau se cache humblement,
Comme se dérobe dans l’herbe
La fleurette du sentiment.
Ce n’est pas son temple gothique
Que je me plais à visiter,
Ni le paysage rustique
Que le peintre vient consulter.
Sous ces grands chênes séculaires
Je ne porterai point mes pas,
Et leurs mugissantes colères
Ne me préoccuperont pas.
Je vais chercher sous l’ombre épaisse
La place où dort le souvenir,
Et, comme par une caresse,
Cet endroit sait me retenir.
Je répands une larme douce ;
Mon cœur est vivement touché,
Et, dans le vert tapis de mousse
Découvrant un muguet caché,