La nature alors parla :
« Oui, c’est vrai, l’herbe qui l’a
Arrachée,
La douce proie, au trépas,
Oui, c’est l’herbe que tu m’as
Reprochée.
« Un peu de son suc ami
Refait de l’enfant blêmi
L’enfant rose ;
Mais il faut savoir comment,
Et l’apprêt, et le moment,
Et la dose.
« Il faut savoir ! C’est le mot.
Je vous aime, mais il faut
Que l’on m’aide.
La science, elle, m’absout.
Hommes, rien n’est poison, tout
Est remède.
« Tout est bon pour le savant.
La même plante est, suivant
L’occurrence,
Le meurtre ou la guérison.
Il n’existe qu’un poison,
L’ignorance. »
insi, c’était pour lui que tu venais au monde !
C’était pour lui ta grâce et ta beauté profonde
Et les dons par monceau