ers 1855, quittant Grenoble où il avait achevé des études à la Ronsard sous la direction d’un père, Inspecteur de l’Université, Philoxène Boyer venait à Paris débuter sous l’illustre patronage de Victor Hugo.
Reprenant en quelque sorte l’office de l’aimable Méry, il multiplia les strophes de circonstance, vers d’anniversaires, dédicaces, cantates, etc.
Il porta à la perfection ce que l’on pourrait appeler l’improvisation savante, tant il y a d’étalage d’érudition dans ces œuvres nées d’un jet facile.
Les pages lyriques ont été recueillies quelques mois avant sa mort, sous ce titre : Les deux Saisons. . Le volume a trahi quelque peu l’espoir des lettrés. Il y a plus d’esprit et de science que de sentiment et d’inspiration dans ces poèmes qui ne sont souvent que de longs madrigaux. Quelques pièces néanmoins sont très spirituelles, et deux ou trois éloquentes et d’une intonation qui s’impose.
rès de Marie-Antoinette,
Dans le petit Trianon,
Fûtes-vous pas bergerette ?