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404 Apocalypse, susChrist rejfufcité. Car let quatre Evart- gelijles ne nous ont fas tant rapporte de paroles de JesusChrist deptiis sa refurreffion, qu’il s’en trouve dans cet deux chapitres, si dans le dernier. Ily a même des ames humbles qui Ufasa ee livre dans la finjlicité de lafoy, si dans le seul. desir dy trouver dequoy nottrrir lettr pieté, cnpmt merveiUeuferrsent àifiies, si qui éprouvent qu’il n’y a point de livre dans t Ecriture q{û teur imprime un aujfy profond fentiment que ceUy-cy du tuant de la creature, si du souversùa pouvoir de Dieu fier les h/smmes. Car soit qu’il reprejme U maniéré dont les Anges si let Bienheuretsx adorent Dieu dans le ciel, ou la puijfanee det armées du démon, ou les plsùes dùrst Dieu frappe les hommes, ou l’effriy avec lequel iltpstroisirota devsmt luy ssujoter de sa colere i ülefait avec tles images fi vives si fi penetrantes, qu’encore qsse [effrit n’envifage ces choses qsse cotfttfement, le eaetsr néanmoins en efi fiappé d’une fiayeur sainte, si fi fentporté a reverer ces veritex, fi hasstes dans cette obfcurité qui let ehv ’tromu, s’injhuifant du peu de lumiere qu’il y découvre, si adorarst tosst ce qu’il ignore, C’efi la maniéré dom S. Denys d A- lexandrie, selon le rapport d’Eufebe liv, 7. defin Hifioire, chap. z^.parle de ce livre. Je suis perfuadé, dit-il, que T Apocaiypfe est auftÿ admirable qu’elje est peu conniie, Car encore que je n’en entende pas les paroles, je fçay néanmoins qu’elles renferment de grands fens fous leur ob- fciititc & leur profondeur. Je ne me rends point lejuge de ces veritez, &je ne les mefiire point Çar la pctitcflè de mon esprit ; mais donnant plus a la foy qu’à la raifbn, je les croy li clevées au- deflùs de moy, qu’il ne m’est pas possibleffy at- Digrtized by