Page:Lemaistre de Sacy - Nouveau testament, Mons, 1667, vol 2.djvu/383

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Î7<f ■ L EPISTRE D E S A î N T J E A N, ON ri a jamais dotai dans l’Eglise que cetti Efistrenefitft Canonique, si det Apostre S. Jean’, finftile est plein dunefirfflieité toute divine, fidttne répétition fréquente des mêmes mots qsû luy est tout à faitparticuliere.Ily fiutientprincipalement le mystere de t Incarnation contre leshere- fies d’Ebion si de Cerinthe ; «» fsùfant voir que JesusChrist est le vray Fils de Dieu, fi qu’il a esté revestu dune véritable chair. Mstk comme ily étabUt ee premier fimdement de nostre foy, iln’apas moins de soin d’y joindre toujours te- dification des moeurs. Car noue nous devons fouvenir de ce que nous avons rstpporté asffaravant des fentimens de S. Augustin fier tFpistre de S. Jaeqsses, quele dejfein des quatre Apostres qssi ont écrit les Epistres Çanoniques a esté principalement de détruire cettepémieieufe erreur des difciples de Simon k magicien ; ^ue ht foy seulefitffifoitfans la bonne vie. Cest Ce qsse S. Jean combat dans toute tette Epistre, en difant en divers endroits ; ■ pour avoir focieté avec Dieu qui ritft que lumière, il faut que nous marchions aujfy dans la lumière ; fimsts difons que nous connoijfons Dieu, fi que nous siegardionspoint ses commandemens nout fomnies des menteurs ; si que celuy qui commet lepeché est enfant du diable ; ^ueceliyqteiriai- me point son frere demeure dans la mort ; si qut nous nous devons entr’aimer non de paroles, mais en vérité. Quoiqu’il tte soit marqué dans cettt Digrtized by VejOOgle