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a’T IM othb’b, chap. VI. xsq X Que ceux qui ont des maistres fidelles ne les méprifent pas parce qu’ils font leurs freres, mais qu’ils les ferveur aucontraire encore mieux parce qu’ils font fidelles &pks dignes d’estre aimez, comme estant participans de la wéwcgrâce. C’est ce que vous devez leur enfeigner, Sc à quoy vous les devez exhorter. 3 Si quelqu’un enfeigne une dodiine differente de la mflre, Sc n’embrafte pas les làintes in- struâions de nostreSeigneur Je susChrist, Si la dodrine qui est selon la pieté ; 4 il est enfle d’orgueil, il ne fçait rien ; mais il est possèdé d’une maladie d’esprit qui l’emporte en des queflions & des combats de paroles, d’où naillent l’envie, les contestations, les médifànces, les mauvais foupçons, ç les difputes pernicieufes de personnes qui ont l’eiprit corrompu ; qui font privez de la cm- noijfance de la vérité, Sc s’imagi nent que la pieté leur doit servir de moyen pour s’enrichir. 6 Il ell vray néanmoins que c’est une gran-1 S. A“‘ derichelTe que la pieté & la modération d’une- fprit qui se contente de ce qui fuffit. 7 Car nous n’avons riçnapportéencemon-yoii.xi* de, & il est sans doute que nous n’en pouvons 5* au^ rien emporter. 8 Ayant donc dequoy nous nourrir & dequoy Pw-ty* nofus couvrir, nous devons estre costtens. 9 Mais ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation Sc dans le piege du diable, & en divers desirs * inutiles & pernicieux, qui précipitent les hommes dans l’aby line de la perdition & de la damnation. S ij 1 g. înfcnfez, D>g>i‘zed by