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EPISTRE D E SAINT PAUL AUX COLOSSIÊNS. T Es CoLossiENs qui fiat en Phrjgié non loin de Laodicée ayant efié infiruitsenl» fiypar Epaphras que S. Paul appelle, fidelle mi- niiîre de JesusChrist, avoient efiétrou- èlez ensuite par des feduBeurs, qsû méfiant le Ja- ddtfme (fi la philofophie avec VEvangile leur ert- feignoieut quenous ne devions pas nous approcher deDï«»/i»r JesusChri st commeparnofiri Médiateur, maispar les Anges auxquels ils don- noient cette qualité par une erreur confirme aux primées des Platoniciens. C’efipourquey S. Passl efrés avoir relevé la grandeur de JesusChrist comme efiant [image du Pere, (fi Pa- voir reprefinté comme le recmciliateur des hommes avec Dieu (fi le chef de [Eglise qui répand dans tous ses membres [ejprit ^ la vie, avertit les Coloffiens de ne se laijfer poirtt seduire par les philojôphes. Il parle aujfy contre le difcememeat judaïque des viandes é’ des jours, ^ contre U cube fuperfiitieux des Anges ; (fi il leur donne principalement dans le troisiéme chapitre,, un excellent abbregé de toute la vie chrefiierme. Cette Epifire a efié écritte de Rome où S. Paul efioit cte- ptif, (fi la même armée que les deux precedentes, cefiadire vers Van se JesusChrist £z. qtà est b 19. après sa Pqjjiort. «