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AUX CoRlNTHIlNi j Chap. IX. 9} éroits. £t encore maintenant je ne rous écris point cecy afin qu’on en ulëainsy envers moy, puis que j’aimerois mieux mourir quedefo^rir que quelqu’un me fist perdre cette gloire.

16 €ar si je presche l’Evangile, ce nem’est point un fujet de gloiie, puisq ue je suis obligé neccflàirement à ce minifterc. Et nulhcui à moy si je ne presche pas l’Evangile.

17 Quefî je le presche de bon cœur ^ par une volonté toute libre, j’en auray la recompcn- fè; mais si je ne le fais que commeàr^ret, Sc par neceffité, je difpenlê seulement ce qui m’a cfté confié*.

18 En quoy donc tronveray-je un fujet de retompcnfè î En prcfchant de tcÛe forte l’Evangile iestfmChrfi, que je le presche gratuitement, sans uTer du pouvoir que j’ay dans iicatim de l’Evangile.

19 Car^ estant libre à l’égard de tous, je me fois rendu le serviteur de tous, pour gagner à Dieu plus de personnes.

20 J’ay vécu avec lés Juifi comme Juif, pour gagner les Juifs :

21 avec ceux qui fontfouslaloy, comme fi j’euflè esté encrn* fous la loy, quoique je n’y fiiflèplus aflujetti, pour gagner ceux qui font fous la loy : avec ceux mi n’avoient point de loy, comme fî je n’en euflè point eu moyméme, quoique j’en eufle une à l’égard de Dieu ayant cdle dejefu* Christ, pour gagner ceux qui cftoientflwsloy.

22 Je me suis rendu foible avec les foibles,

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4 ex. Comme em mtuvùe j voir que fa trainte, mfir mmstrt qm ne fait fin de- i tnterefl. Aiig. «