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les médaillons

A l’herbe qui l’écoute
Et lui répond sans doute,
Son murmure discret
Conte un secret :

Le secret de Cybèle,
Comment elle est si belle,
Pourquoi le ru chantant
Est si content ;

Le secret de la vie
Joyeuse, épanouie
Dans les flots querelleurs
Et dans les fleurs.

Là, sans bruit l’onde glisse
Et sur le sable lisse
Plein de paillettes d’or,
Lente, s’endort.

Ici de longues herbes
Font des tapis superbes,
De beaux tissus vermeils
Et tout pareils