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les médaillons

Sous leur double regard je suis ange et satyre :
L’un m’attache à sa robe, et l’autre en haut m’attire.
— Pourtant l’angle est étroit que font leurs deux rayons.

L’un est prude et chrétien ; Pan dans l’autre étincelle.
Je leur voue à tous deux mes adorations :
Mais l’un me décourage et l’autre m’ensorcelle.