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les médaillons

Certe il n’est point d’amant dont elle ne soit digne :
Mais elle craint pour nous l’épreuve, et se résigne
A sa pauvreté fière, et réserve son cœur.

Seul je connais sa grâce adorable et discrète,
Et je sens à la fois plaisir, peine et langueur
Pour t’avoir respirée, ô pure violette !