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la vengeance de polyphème

Polyphème riait… Mais lorsque, sur la mousse,
Parmi l’herbe et les fleurs qu’un flot rouge éclabousse,
Comme sous le pressoir coule le vin nouveau,
Le sang, sous le rocher, jaillit en long ruisseau
Du noir écrasement des deux charmantes têtes,
Faible, et sentant fléchir ses fureurs satisfaites,
Pâle de voir les fleurs voisines s’empourprer,
Il s’assit sur la pierre et se mit à pleurer.