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une méprise

Ces cœurs vierges qui, loin du monde,
Ne savent où se déverser,
Quel flot de tendresse profonde
S’y doit lentement amasser !

C’est du couvent, ô ma chérie,
Que te vient ce regard voilé,
Et cette grâce endolorie
Par où tu m’as ensorcelé…