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dans la kasbah

Un narghilé, d’argent très pur,
Coudoie une lampe à pétrole,
Et des foutas pendent au mur
Près d’une horrible camisole.

Non loin, c’est un fauteuil banal
Dont l’étoffe rouge s’effile,
Puis des images d’Épinal
Sous une étagère kabyle…

Parmi ces ors et ces haillons,
Ce bric-à-brac gris de poussière,
La fille électrique, aux yeux longs,
Rit comme une jeune sorcière…


IV



Tous deux redescendent. Elle a
L’été d’Orient sur sa joue.
Mais, faible, il trébuche ; et voilà
Qu'une toux sèche le secoue.