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les médaillons
Le philtre dont les âcretés
Versaient à mes sens hébétés
Leur verte ivresse…
« Comme l’absinthe il était vert,
L’étang de grands arbres couvert,
L’étang farouche
Dont le flot saumâtre et plombé
A gros bouillons, quand j’y tombai.
M’emplit la bouche…
« Donc — et je n’en suis pas plus beau —
Je verdis, ayant pour tombeau
Ces eaux désertes.
Mon corps, dans un lent avatar.
S’affaisse et décroît, mangé par
Des bêtes vertes…
« Et c’est pourquoi, moi le noyé
Qui me sens verdir, oublié
Dans cette eau rance,
Je ne puis songer sans douleur
Qu’on nomme le vert la couleur
De l’espérance… »