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XXIX

Quelques jours après son arrivée à Loewenbrunn, une seconde attaque de paralysie avait achevé de terrasser le vieux roi, et, depuis lors, la langue enchaînée, les membres noués, la pensée absente ou endormie, il était comme un homme retranché déjà du monde des vivants. On lui avait raconté, avec des ménagements et des atténuations, les événements de Marbourg, les travaux de l’Assemblée consultative, la manifestation du 1er octobre et ce qui s’en était suivi. Mais il avait paru ne pas comprendre ce qu’on lui disait. Seulement, de temps à autre, il s’informait de la santé du petit Wilhelm…

Son seul plaisir était de manger comme un enfant