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s’écouler qu’une ou deux minutes entre la transmission des nouvelles et celle des ordres du prince. Il aurait donc la direction suprême de la journée, comme il voulait en porter toute la responsabilité. Le vieux général de Kersten, gouverneur de Marbourg, une baderne qui ne connaissait que sa consigne, se soumit à tout sans réflexion, ou peut-être par cette réflexion que le prince était un « pékin » plein d’idées biscornues, qu’il fallait le laisser aller, puisqu’il était le prince, mais qu’au surplus il reconnaîtrait lui-même, tôt ou tard, la nécessité de revenir aux pratiques traditionnelles de gouvernement et de police.