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Je me hâte d’ajouter, pour couper court aux réclamations possibles, que rien ne démontre non plus qu’il l’ait été. C’est une impression que je donne. Et M. Sardou la partage, de quoi je ne suis pas médiocrement fier.

Quant au mystérieux « Olivier » signalé par M. Rivière… on pourrait voir s’il n’y aurait pas, dans les œuvres du comte de Marcellus, quelque chose qui expliquerait le choix que fit Marceline de ce « nom de convention. » Ou peut-être est-ce un nom emprunté à quelque roman du temps ? ou tout bonnement pris au hasard ?…

Et ne dites point : « Le gaillard était peut-être un inconnu, qui n’avait de talent qu’aux yeux de Marceline, ou dont le talent était ignoré des contemporains ; un obscur amateur dont l’histoire n’a pas gardé le souvenir. » Non, c’était un homme qui eut quelque notoriété en son temps, et dont le nom a été presque sûrement enregistré par les Bouillet, les Dezobry et les Vapereau ; témoin ces mauvais vers de sa triste maîtresse :

  Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes…
  D’un éloge enchanteur toujours environné,
  À mes yeux éblouis il s’offrait couronné…

… C’est bête, tout de même, de se donner tant de mal pour découvrir le mot d’une énigme qu’il importe si peu de débrouiller. Je suis évidemment, depuis quinze jours, dans un « état d’âme » approchant de