Page:Lemaître - Les Contemporains, sér7, Boivin.djvu/31

Cette page n’a pas encore été corrigée

est dans une collection publique, la bibliothèque de la ville de Douai, où MM. Valmore père et fils l’ont déposée. Évidemment ils en ont retiré ce qu’ils ont voulu. Leur intention, du reste, était de publier ces lettres, toutes ou en partie, et, en les éditant, je n’ai que réalisé leur désir.

«… La première partie de votre étude a peiné les amis de Mme Valmore ; ils ont été attristés par votre ton un peu… railleur. Quant à moi, j’en attends la continuation avec confiance… »

M. Rivière a bien raison. Et je prie respectueusement M. Lacaussade de ne plus me reprocher « le ton narquois et boulevardier » de cette étude (moi, boulevardier !) avant d’en avoir vu la fin.


                                  4 mai 1896.

… Eh bien, non, le séducteur de Marceline, ce n’est plus Henri de Latouche !

Je reçois de M. Benjamin Rivière la lettre suivante :

« Oui, M. de Latouche est un « mufle », mais non pas « le mufle ». J’espère que votre conviction sera faite sur ce point, après la lecture des fragments de lettres originales adressées par Mme Desbordes-Valmore à son mari, fragments que je viens de réunir pour vous.

« Vous y verrez que les relations entre Henri de Latouche et la famille Valmore étaient de pure ami-