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l’autre — sans compter certains exercices d’observation minutieuse et ironique (Deux Plaisanteries) — ont contribué à faire de M. Paul Hervieu le peintre le plus pénétrant peut-être, le plus profond, le plus hardi — et le moins suspect d’illusion ou de complaisance — des infortunés mondains[1].

Assurément je voudrais qu’il écrivît une langue moins difficile et d’une syntaxe plus sûre. Il le pourrait sans rien perdre de sa froide et coupante subtilité. Mais tel qu’il est, et mutatis mutandis (relisez, je vous prie, les lettres du prince de Caréan), je ne suis pas éloigné de considérer dès maintenant Paul Hervieu comme notre Laclos[2].

  1. Encore plus vrai depuis l’Armature.
  2. Et mieux vaut.