À une source :
Mais tu n’es pas lasse d’éclore ;
Semblable à ces cœurs généreux Qui, méconnus, s’ouvrent encore Pour se répandre aux malheureux.
Sur la « fleur des eaux » :
Elle est pâle comme une joue Dont l’amour a bu les couleurs…
Les cygnes noirs nagent en troupe
Pour voir de près fleurir ses yeux…
Ou bien :
Endormons-nous dans nos prières
Comme le jour s’endort dans les parfums du soir.
(Ceci est, je crois bien, une comparaison « descendante », mais si peu !)
Le Mont-Blanc cache à l’ombre de ses vastes flancs une vallée et un doux lac, où il se mire. Tel l’homme de génie ; il est isolé et battu de la tempête :
Mais souvent, caché dans la nue,
Il enferme dans ses déserts,
Comme une vallée inconnue,
Un cœur qui lui vaut l’univers.
Ce sommet où la foudre gronde,
Où le jour se couche si tard,
Ne veut resplendir sur le monde
Que pour briller dans un regard…