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les imaginations des anciens hommes, il ait aussi leurs gaietés et se gaudisse des mêmes objets.

Ai-je vraiment expliqué le cas de M. Silvestre ? J’ai tâché au moins de le définir. Quand on ne tiendrait aucun compte du talent qui éclate dans ses poésies lyriques, M. Armand Silvestre garderait cette originalité d’avoir fait vibrer les deux cordes extrêmes de la Lyre, la corde d’argent et la corde de boyau… (l’épithète est dans Rabelais) ; et son œuvre double n’en serait pas moins un commentaire inattendu de la pensée de Pascal sur l’homme ange et bête.