Parc, était jaloux de tout le monde et particulièrement d’elle, Voisin, dont il avait beaucoup d’ombrage, et qu’il s’en était défait (de la Du Parc) par poison et à cause de son extrême jalousie, et que pendant la maladie de la Du Parc, Racine ne partait point du chevet de son lit ; qu’il lui tira de son doigt un diamant de prix et avait aussi détourné les bijoux et principaux effets de la Du Parc qui en avait pour beaucoup d’argent ; que même on n’avait pas voulu la laisser parler à Manon, sa femme de chambre, qui était sage-femme, quoiqu’elle demandât Manon et qu’elle lui fit écrire de venir à Paris la voir, aussi bien qu’elle, la Voisin.
Puis on lui demande « si de Gorle ne lui a point dit de quelle manière l’empoisonnement avait été fait, et de qui on s’était servi pour cela. Elle répond : « Non. »
Voilà le texte. Jugez vous-même ce que vaut le témoignage d’une femme comme la Voisin, qui, au surplus, parle onze ans après les événements, et n’en parle, de son propre aveu, que par ouï-dire, et en parle après la torture, quand, ayant commencé à parler, on dit n’importe quoi.— Toutefois, il resterait ceci : — Racine avait empêché la Manon, sage-femme, d’approcher de sa maîtresse malade, et de même la Voisin, sage-femme et avorteuse ; et c’est de quoi celle-ci lui aurait gardé rancune. D’un autre côté, la Du Parc, d’après Boileau, est morte en couches ; Racine, en suivant son convoi, était à demi trépassé, d’après Robinet.— La Du Parc serait-elle morte de manœuvres abortives ? Et dans cette