— A M. M…, curé d’Ambérier en Bugey, auquel il recommande Thérèse :
…Bonjour, monsieur, je suis plein de vous et de vos bontés, et je voudrais être un jour à portée de voir et d’embrasser un aussi digne officier de morale. Vous savez que c’est ainsi que l’abbé Saint-Pierre appelait ses collègues les gens d’église.
— A M. Marcel, maître de danse de la cour du duc de Saxe-Gotha :
…Je n’ai jamais aspiré à devenir philosophe, je ne me suis jamais donné pour tel, je ne le fus, ni ne le suis, ni ne veux l’être.
— A un abbé qui a des doutes sur divers points du dogme catholique et qui songe à quitter son état :
Quoi, monsieur…, dans un point de pure spéculation, dans lequel nul ne voit ce qui est vrai ou faux, et qui n’importe ni à Dieu ni aux hommes, nous nous ferions un crime de condescendre aux préjugés de nos frères et de dire oui où nul n’est en droit de dire non ?
— A M. Séguier de Saint-Brisson, un jeune homme inquiet, brouillé avec sa mère sur des questions de religion (22 juillet 1764) :
…Vous voulez secouer hautement le joug de la religion, où vous êtes né ? Je vous déclare que, si j’étais né catholique, je demeurerais catholique, sachant bien que votre Église met un frein très salutaire aux écarts de la raison humaine, qui ne trouve ni fond ni rive quand elle veut sonder l’abîme des choses…