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repos que je n’ai jamais goûté, je tâcherai d’élever en silence un monument à ma patrie. » Cela veut dire qu’il se propose d’écrire une histoire de France ; et il en a du moins tracé une large et abondante ébauche dans les Études historiques. Si l’Empire avait duré, Chateaubriand avait certes en lui de quoi devenir un grand historien. Mais l’histoire n’était encore pour lui qu’un pis-aller. Ce qu’il rêvait, ce qu’il désirait violemment, c’était l’action, la grande action politique. La chute de l’empereur allait bientôt la lui permettre.